Légion de Marie (Schoelcher)


Responsable

Yvette LANGE
0696208078
yhlang42@gmail.com

Comment l’oeuvre de la Légion de Marie a-t-elle débuté ?

L’œuvre de la légion de Marie a débuté en Irlande à Dublin, le 7 / 09 / 1921, la veille de la fête de la nativité de Notre-Dame :

Frank Duff employé au ministère des finances , influencé par la lecture du traité de la vraie dévotion de Saint Louis Marie de Montfort, décide de réunir quelques amis pour prier, chaque semaine, le Saint Esprit et le chapelet.

Le 1er groupe de légionnaires de Marie venait de naître.

Etant membre de l’association de Saint Vincent de Paul, il s’inspire de cette oeuvre, mais oriente son groupe vers l’évangélisation, sans distribuer des secours.

Comment la définir ?

Basée sur la doctrine de St Louis Marie de Montfort, c’est une école de sanctification par la prière et l’évangélisation, une confiance illimitée en l’action de l’Esprit Saint en union avec Marie, pour faire connaître Jésus. Une attention particulière est portée à ceux qui sont éloignés de l’Eglise et de la Foi.

Les résultats sont surprenants et, à partir de 1928, les groupes se multiplient et les premiers délégués partent dans les 5 continents.

Parlez-nous d’Edel Quin, une des premières grandes figures de la Légion ?

En 1927, Edel Quin, jeune femme Irlandaise de 20 ans, rencontre la légion de Marie et décide de se consacrer totalement à cette œuvre. Elle visite alors les défavorisés mais aussi ceux qui sont loin de l’Eglise. L’accueil n’est pas toujours agréable, mais sa persévérance finit par porter du fruit. Elle doit renoncer à la vie religieuse dont elle rêvait, parce qu’elle est atteinte de la tuberculose. Cependant, malgré sa maladie, elle accepte de partir en Afrique, le conseil supérieur ayant donné son accord.

Elle surmonte tous les obstacles dans des régions difficiles d’accès. Elle est toujours bien accueillie avec le respect qu’elle témoignait aux autres. Une lettre circulaire envoyée à 33 évêques, lui ouvre toutes les portes et quand on lui demande où elle prend sa force, elle répond : « C’est dans la communion que je puise la force de faire les choses les plus difficiles ».

Des centaines de praesidia de la légion de Marie voient ainsi le jour en Afrique. Après 8 années de travail héroïque, elle meurt à Nairobi le 12 mai 1944. Elle fut déclarée vénérable par Jean Paul II le 15 décembre 1994.

La Légion a-t-elle compté d’autres figures aussi remarquables ?

Elle en a compté beaucoup... Mais je voudrais encore citer le nom d’Alphonsus Lambe. Il est né en 1932 en Irlande ; en 1953, à 21 ans, il est envoyé en Colombie à Bogota. C’est lui qui fait connaître la légion de Marie en Argentine, Equateur, Uruguay et au Brésil. C’était un légionnaire doté d’un grand zèle apostolique, mais il mourra d’une maladie grave après 6 ans de labeur, le 21 janvier 1959. Il n’avait pas encore fêté ses 27 ans !

Quand la Légion apparaît-elle en France et combien compte-t-elle aujourd’hui de légionnaires ?

Le mouvement a vu le jour en France pendant la guerre en 1940.

A travers le monde, on compte aujourd’hui entre 3 et 4 millions de membres actifs, et 7 à 8 millions de membres auxiliaires.

Comment devient-on légionnaire de Marie ?

La légion de Marie est ouverte à tout Catholique pratiquant, animé du désir de faire de l’Apostolat dans ses rangs et prêt à remplir les obligations qu’implique le titre de légionnaire :

  • Tendre, à l’exemple de Marie, à la pureté de l’ȃme et du corps.
  • S’engager à respecter la discipline et les responsables dans un esprit de service et de compassion.

La demande est faite au président du praesidium choisi, qui s’assure que les conditions requises sont remplies. Après 3 mois de probation minimum, l’admission officielle se fait par la promesse légionnaire. Le responsable du comitium diocésain, doit être informé ainsi que le curé de la paroisse concernée.

Qu’est-ce qu’un praesidium ? Quelle est sa mission ?

Un groupe comprenant 20 membres maximum dont 4 officiers, s’appelle un praesidium et porte le nom d’un vocable de la Sainte Vierge. La paroisse peut en avoir plusieurs ; aucun praesidium ne peut être établi sans le consentement du curé.

Une réunion hebdomadaire est tenue pour prier ensemble le chapelet, suivre un enseignement et faire un compte rendu du travail d’apostolat effectué.

Les visites se font à deux au contact des personnes de tous âges et tous milieux, dans les familles, maisons de retraite, hôpitaux, etc…

Les membres sont toujours au service de la paroisse où ils assurent diverses activités.

La curia regroupe plusieurs communes, est composée d’un bureau, tout comme le comitium et supervise les praesidia qui en dépendent. Le Comitium Notre-Dame du Sacré- Cœur Martinique fonctionne en lien avec la régia de Paris.

Comment la Légion a-elle été fondée à la Martinique ?

Le 1er praesidium a été créé le 7 avril 1948 à Saint-Pierre, sous le vocable de Notre dame de l’Assomption.

Composé de 6 curiae ( Fort-de France, Lamentin, Rivière-salée, Lorrain, Trinité, Saint-Pierre ), notre comitium compte en 2013 environ 800 membres actifs et 2200 membres auxiliaires.

Quelles sont vos principales activités ?

Une fois par mois, le dimanche, les officiers des différents secteurs et quelques membres actifs se retrouvent, en réunion du comitium , au siège de la Légion de Marie, au 3e étage du 59 rue Blénac, à Fort de France. Le directeur spirituel, le père Pascal Dégras, ne peut pas toujours nous assister, en raison de ses charges paroissiales.

Une retraite, parfois une journée de récollection, est organisée une fois par an au foyer de charité de Trinité. Le thème est choisi en accord avec le prêtre. Un pèlerinage hors du département peut-être également organisé, ce qui nous permet de rencontrer d’autres sœurs et frères. Ainsi, en 2012, au retour de Medjugorje, nous avons pu échanger avec quelques membres de la régia de Paris.

Le rassemblement annuel des légionnaires (l’Acies) se tient, tour à tour, dans différentes paroisses du diocèse.

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